Le bois est le matériau majoritaire dans la construction d’un chalet en bois. Il existe cependant plusieurs essences de bois dotés de propriétés diversifiées. Ils possèdent également leurs défauts à absolument prendre en compte avant toute décision. D’autres paramètres sont aussi à examiner comme la résistance aux aléas tels que la chaleur ou l’humidité. Pour un choix plus judicieux, suivez nos recommandations.
Quelle essence pour l’ossature et le bardage
L’ossature est le garant de la solidité et la robustesse de votre chalet. Nous vous recommandons donc une essence de bois dont la résistance est de type C24 au minimum. Ainsi, l’épicéa, le mélèze et le pin sylvestre sont tous classés C30. Le chêne n’est pas non plus à négliger. Pour faire court, insistez sur les bois certifiés par la norme NF EN 338. Voir plus sur ce site : museonature.com. Si vous préférez l’épicéa, sachez qu’il allie robustesse et légèreté. Malheureusement, sa résistance à l’humidité laisse vraiment à désirer. En revanche, le mélèze est reconnu pour sa résistance aux aléas du froid et aux autres intempéries. Alors, tenez bien compte du climat qui prévaut généralement dans la zone que vous avez choisie. Quant au bardage de votre chalet, soyez rigoureux sur le niveau d’imputrescibilité de votre essence de bois. Ne lésinez pas non plus sur la résistance à l’humidité et aux intempéries. Le pin de Douglas est, par exemple, une référence en matière de bardage. Les experts lui attribuent d’ailleurs la classe 3 en matière de niveau de risque. Il est donc imputrescible. Cependant, le mélèze est un bon compromis, mais nécessitant un entretien régulier.
Quelle essence pour l’intérieur et les aménagements extérieurs
Pour une qualité de finition de haut niveau, n’hésitez pas à opter pour le chêne. S’il est lourd, il gagne néanmoins en résistance. Nous vous le recommandons absolument pour menuiseries d’intérieur et vos planchers aussi. Vous aurez à prévoir un budget plus colossal, car le chêne est rare et par ricochet couteux. Le hêtre est un excellent choix pour les finitions (parquets ou plan de travail, etc.). À défaut du hêtre, le cèdre est aussi un bon compromis. Concernant les portes et fenêtres, pensez au châtaigner. Le merbeau, l’iroko ou même le teck sont des choix judicieux pour les aménagements extérieurs. Pour votre terrasse et les meubles de jardins, ils sont de véritables atouts. Mais attention, si vous n’êtes pas loin d’un plan d’eau contenant des poissons, évitez tout contact avec le merbeau. Il est nuisible.